Fonds Léon Ancement • XXe siècle-1990 Voir dans l'inventaire Ajout à votre panier
Présentation du contenu
Le fonds Léon Ancement a été déposé aux Archives municipales par Madame Isabelle Ancement, fille de Léon Ancement, en 1994. Son intérêt réside essentiellement dans les nombreuses notes généalogiques sur les familles de faïenciers lorrains et les informations relatives à l'industrie faïencière lorraine (notes, dossiers, bibliographie…) recueillies par cet érudit local originaire de Waly (55).
La faïence, terre cuite recouverte d'un émail opaque et blanc, est apparue en Lorraine probablement vers la seconde moitié du XVIe siècle. On mentionne l'existence de carreaux de poêle en terre faïencée en 1549 ou encore des pots de terre émaillée livrés au duc de Lorraine en 1619. Au début du XVIIIe siècle, apparaissent les fabriques avec décor de grand feu, de Waly, Clermont, Lunéville, Badonviller, Les Islettes, Niederviller, Rambervillers, Bois-le-Comte, Toul-Bellevue, Audun-le-Tiche, Saint-Clément, Epinal.
La technique du décor de petit feu de Strasbourg (vers 1750) est reprise par les manufactures de Niederviller, Lunéville et Saint-Clément. A la même époque, la faïence blanche calcarifère ou encore terre de Lorraine ou terre de pipe, plus plastique que la faïence stannifère, se développe à partir de Lunéville sous l'impulsion de Jacques Chambrette.
Au début XIXe siècle, la terre de pipe, à la glaçure trop tendre est remplacée par la faïence fine cailloutée (issue de la faïence anglaise). Cette dernière est, elle-même, remplacée par la faïence fine et dure à base de feldspath. Nouveaux matériaux de base, nouvelles techniques également (outillages, charbon en remplacement du bois, fours circulaires à plusieurs niveaux,...) se succèdent dans la première partie du XIXe siècle. L'impression remplace la décoration manuelle et bien des manufactures disparaissent faute de pouvoir suivre la modernisation (notamment dans l'Argonne).
Dans la seconde moitié de ce siècle, les produits des entreprises telles que Longwy et Sarreguemines sont remarqués dans les expositions universelles (1878,1889). Toul-Bellevue, Lunéville et Saint-Clément contribuent également à assurer le grand succès des produits fabriqués (émaux polychromes de Longwy, majolique de Sarreguemines, petit feu de Saint-Clément, flammés et métallisés de Lunéville). Le XXe siècle et ses règles économiques a conduit, comme dans toutes les autres branches industrielles, à maintes restructurations et fermetures d'où une modification totale du paysage faïencier lorrain.
Dépôt transformé en en don le 5 juillet 2008.
L'ensemble comptait 17 articles et représentait 1,10 ml (8 août 2008). Le fonds a été partiellement touché par les inondation du 21 mai 2012 et 3 document ont dû être jetés. Fonds recoté en août 2012 et les articles 1-12 ont été microfilmés. Révisé en avril 2022.
Description physique
Nombre d'éléments
14 articlesMétrage linéaire
0,50Dépôt
Origine
Ancement, LéonInformations sur les modalités d'entrée
Dépôt transformé en don le 5 juillet 2008
Informations sur l'évaluation
Elimination de 3 articles suite aux inondations du 21 mai 2012.
Statut juridique
Communicabilité
Librement communicable.
Consultation sur microfilms.
Liens
Bibliographie
- ANCEMENT, L., « Un peu de lumière sur les faïenceries de l'Argonne », Le Pays Lorrain, 1971, 3, p. 135-145.
- GEINDRE, L., « Une industrie oubliée : la faïencerie de Charmes », Le Pays Lorrain, 1974, 4, p. 180-183.
- SOUDEE-LACOMBE, C., « Faïenciers et porcelainiers de Niderviller au XVIIIe siècle », Le Pays Lorrain, 1984, p. 259.
- GEINDRE, L., « La faïence de Champigneulles retrouvée (XVIIIe siècle », Le Pays Lorrain, n° 72, 1991, p. 91-94.
- SADOUL, P., « Entretiens sur les faïences de Lorraine (4 octobre 1997) », Le Pays Lorrain, n° 79, 1998, p.29-42.
- BESSON, Cl., « La collection de faïences révolutionnaires du Musée lorrain », Le Pays Lorrain, n° 81, 2000, p. 118-121.
Rédacteur de la description
Julie Bedez