Né le 24 octobre 1913 à Paris, Armand Lanoux est un écrivain français. Dès les années 1930, il alterne entre plusieurs emplois d'instituteur, soldat et journaliste.

Mobilisé comme sous-lieutenant du 127e régiment d'infanterie le 2 septembre 1939, il devient lieutenant en novembre. Le 11 juin 1940, il est fait prisonnier puis incarcéré dans l'Oflag II-D à Westfalenhof, dans lequel il participe à la rédaction de la revue bimensuelle Écrit sur le sable. Durant sa captivité, il écrit également son journal de guerre et de captivité, La nuit vient de l'est, support de son futur roman Le Commandant Watrin. Il est démobilisé à Meaux le 16 mai 1942, et devient rédacteur en chef du bureau national de presse en juillet 1942, jusqu'à sa liquidation en septembre 1944. De 1945 à 1952, il poursuit sa carrière en tant qu'écrivain indépendant et journaliste pigiste, avant de devenir conseiller littéraire auprès des éditions Arthème Fayard.

Parallèlement, il travaille comme conseiller secrétaire général de l'Université radiophonique et télévisuelle internationale à la Radiodiffusion-télévision française (RTF), devenue ensuite Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF). Malgré la dissolution de l'ORTF et sa reprise par Radio France en 1976, il conserve son poste jusque 1978. À partir de 1966, il est aussi directeur de rédaction aux éditions Tallandier. Membre de l'Académie Goncourt à partir de 1969, il en devient le secrétaire général en 1971. Il décède à Champs-sur-Marne le 23 mars 1983.

Bien qu'il s'attelle à plusieurs genres tels que la biographie, l'essai ou le théâtre, Lanoux se démarque particulièrement dans celui du roman : La Classe du matin remporte le Prix populiste 1948, Le Commandant Watrin le Prix interallié 1956 et Quand la mer se retire le Prix Goncourt 1963.