Eaux

Marine Margueritat ; sous la direction de Pascale Étiennette, conservateur en chef du patrimoine

Présentation

Cotes extrêmes

3 N 1-94

Intitulé de l'unité documentaire

Eaux

Date de l'unité documentaire

1621-1972

Description physique

Type

Document d'archives

Nombre d'éléments

75 boites.

Métrage linéaire

9,80

Support

Papier

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives municipales de Nancy

Langue des unités documentaires

Français

Origine

Nancy. Service des eaux

Biographie ou histoire

La sous-série 3 N est constituée d'archives relatives à la distribution et à l'exploitation des eaux.

Pendant longtemps tout ce qui relève de la gestion de l'eau est placé sous la surveillance quotidienne de l'autorité municipale (puits, fontaines, réservoirs, abreuvoirs, étangs, canaux, ruisseaux, fleuves et rivières). L'utilisation de l'eau pour les arrosages et les irrigations, les secours en cas d'incendie sont de l'attribution de l'autorité municipale. Les eaux minérales quant à elles relèvent de l'autorité préfectorale. Avec la loi de 1890, l'État consacre durablement les communes dans leur rôle d'autorité organisatrice de la distribution de l'eau.

Les documents proviennent principalement des services des eaux, de l'hygiène et de l'urbanisme. À Nancy, le service des eaux change plusieurs fois de nom au cours des XIXe et XXe siècles. Il est généralement associé à la voirie, aux égouts et à l'éclairage public.

En 1959 le District de l'agglomération nancéienne, nouvellement créé et regroupant 12 communes, va se charger de l'alimentation en eau potable et du traitement des eaux usées des collectivités. Les élus du district montrent une certaine réticence à abandonner leurs prérogatives aussi il faut attendre 1973 pour que l'exploitation de l'usine de traitement des eaux soit confiée au secteur privé.

De 1976 à 1978, un programme de rénovation du réseau est entrepris (avec notamment la création d'un troisième aqueduc) et la modernisation du compteur d'eau est confiée à la Compagnie des eaux et de l'ozone.

En 1996, le District se transforme en communauté urbaine (20 communes) et devient Métropole du Grand Nancy à partir du 1er juillet 2016. Elle continue de satisfaire la consommation d'eau potable et veille à la sécuriser pour l'avenir.

Historique de la conservation

Aux versements effectués aux Archives municipales ont été joints en 2019 des documents en provenance de la Métropole du Grand Nancy, issus du bureau de l'ingénieur chargé de superviser les travaux sur le réseau d'eau. Il s'agit manifestement de documents transmis par la ville au District au moment du changement de compétences (1959). Sans utilité technique aujourd'hui, ils ont regagnés les archives de la ville.

Informations sur les modalités d'entrée

Versement(s) à une date inconnue et réintégration d'archives en 2019.

Présentation du contenu

Le fonds est constitué de plusieurs ensembles dont on a conservé la structure initiale :

- suivi de l'administration des eaux (dossiers chronologiques) ;

- surveillance de la qualité et de la quantité des eaux ;

- eaux de sources (y figurent les concessions attribuées aux propriétaires des parcelles sur lesquelles elles jaillissent, en dédommagement du fait de leur détournement par la ville) ;

- eaux de Moselle ;

- usines et réservoirs ;

- réseau de distribution des eaux ;

- fontaines publiques ;

- distribution de l'eau à différents établissements publics ou privés et aux particuliers.

1. Les eaux de sources

Nancy est bâtie dans la vallée de la Meurthe creusée dans l'épaisseur des terrains marneux du lias. Des plateaux calcaires boisés dominent l'agglomération. Le plus important est occupé par la forêt de Haye, à l'ouest.

La ville s'est longtemps contentée de l'eau des puits creusés dans le sous-sol. On en comptait jusque 4 000, dont la profondeur variait de 4 à 18 mètres. Au XVIIIe siècle, les ducs de Lorraine avaient amené les sources peu éloignées, de Boudonville et de Laxou principalement, en vue d'alimenter leur palais.

Jusqu'au début des années 1830, l'hydrosystème nancéien est semblable à celui du règne de Stanislas. Nancy est alors alimentée exclusivement par les eaux de sources, présentes en grand nombre : sources de Boudonville, Laxou, l'Asnée (Villers), côte du Montet (Vandœuvre), Malgrange, Nabécor et Salm. Les sources les plus abondantes se situent dans le vallon de Boudonville, au nord-ouest de la ville et sont les premières à être exploitées.

La source est exploitée à l'aide d'un bouge qui constitue un véritable instrument de collecte où les eaux sont "ramassées" au moyen de drains dans une cuve maçonnée. Une conduite principale mène ensuite les eaux jusqu'à une bassine. Sorte de château d'eau de quartier, la bassine se présente sous forme d'une citerne en métal, préservée dans un petit bâtiment d'où partent plusieurs conduites secondaires, régulées par leur diamètre et des robinets. L'eau arrive ainsi aux fontaines publiques ou privées (concessions). Nancy est parsemée de nombreuses bassines, dont les noms évoquent directement leurs lieux d'implantation ou la file capitale qui les alimente.

Pendant longtemps, Nancy se trouve dans une meilleure situation que bien d'autres villes et il n'y a pas vraiment de manque d'eau. Toutefois, plusieurs facteurs vont rendre la situation fragile.

Si le nombre des sources est important, en revanche leur débit est variable : elles connaissent un bas débit en automne et peuvent être détournées par les travaux à proximité de leur captage initial. Le réseau d'adduction subit en outre de grandes pertes en raison de son mauvais entretien et de la faible étanchéité des conduites dont certaines sont encore en bois au début du XIXe siècle. Par ailleurs, les sources de l'Asnée et de Boudonville ne peuvent atteindre les quartiers élevés. Leur débit devient trop faible pour alimenter convenablement une population de plus en plus nombreuse. Leurs bassins alimentaires sont d'ailleurs fortement habités et par là-même exposés à des causes de contamination permanentes. Ainsi, plusieurs épidémies de fièvre typhoïde ont été localisées dans leurs réseaux de distribution respectifs.

Entre 1836 à 1851 la ville connait un essor de sa population qui passe de 31 000 à 45 000 habitants. La municipalité se lance alors à la recherche d'eaux nouvelles, trouve la source de Pixérécourt en 1854 et achète la même année les eaux du moulin de l'Asnée, situé sur le territoire de Villers. En 1860, elle lance des travaux de captage des sources du Montet et de Vandœuvre. Parallèlement, un particulier (M. Thiéry) parvient à capter la source de Brichambeau, au sud de la ville. Cet appoint reste insuffisant, de même que les bornes fontaines nouvellement implantées en ville. Les eaux de Boudonville doivent être abandonnées en 1869. Au milieu des années 1860, la commune établit avec les communes limitrophes et des particuliers propriétaires de terrains riches eau des conventions de partage des eaux.

2. L'eau de la Moselle

La population croît continuellement, en particulier après le traité de Francfort et l'afflux des émigrants de l'Alsace-Moselle annexée (48.476 habitants en 1871, 66.303 habitants en 1876). L'eau devient un enjeu majeur tant pour les particuliers que pour les industriels dont l'activité est multipliée sous l'effet de la Révolution industrielle. La construction du chemin de fer puis les mines de fer troublent de manière certaine le réseau d'adduction d'eau potable.

Le captage des sources n'est plus suffisant. Il est alors décidé de capter les eaux de la Moselle. Les travaux lancés de 1875 à 1879 vont permettre de créer : une usine de prélèvement, une galerie filtrante à 25 m de la berge (sur la rive droite de la Moselle, en aval du passage d'eau de Méréville), un barrage mobile à 100 m en aval de l'origine de la galerie filtrante, un aqueduc souterrain de 11,5 km pour amener l'eau jusque deux réservoirs (Saint-Charles à Vandœuvre-lès-Nancy et Boudonville à Nancy). L'eau de la Moselle est pompée à Messein où une usine élévatrice lui permet de franchir le plateau et de gagner Nancy. Les travaux d'amenée des eaux de la Moselle par aqueduc nécessitent la pose de nouvelles conduites qui s'accompagnent de nombreuses expropriations sur les communes de Ludres, Fléville, Houdemont, Vandœuvre, Heillecourt. À la suite à ces travaux, la municipalité lance un programme de raccordement des immeubles au réseau.

Les différents ouvrages à peine construits vont devoir être agrandis car chaque année la consommation s'accroît (79 038 habitants en 1886, 102 559 habitants en 1901) : on rallonge la galerie filtrante, on augmente les possibilités de l'usine élévatoire de Messein et la capacité du réservoir de Saint-Charles. Un second aqueduc double le premier en 1909. L'usine de Messein permet également d'assurer l'alimentation du bief supérieur (bassin de Mauvais-Lieu) du canal de l'Est, branche Sud.

3. Retour aux sources et double distribution

L'eau fournie par les galeries filtrantes de l'usine de prélèvement devient rapidement insuffisante.

Par ailleurs, on s'interroge sur la qualité de cette eau car des études imputent à l'eau de Moselle une qualité moindre que l'eau des sources et l'on commence à faire la relation entre maladies et microbes pathogènes.

La recherche et la captation des eaux de la forêt de Haye sont entreprises. Les travaux sont réalisés entre 1898 et 1904. La galerie de pompage part en forêt près du chemin de la Haute-Borne, aboutit au réservoir de Hardeval (Villers-lès-Nancy) qui communique avec celui de Haye (avenue de Boufflers à Nancy). Le débit de la source est supérieur à ce qu'offrait les précédentes, ce qui représente un progrès en terme de régularité et de qualité de l'eau.

Nancy obtient donc une double distribution : les eaux de sources sont destinées à la consommation et les eaux de la Moselle sont destinées au lavage, à l'arrosage et aux besoins industriels. Les fontaines publiques alimentées par le réseau d'eau de source sont alors peintes en vert et portent la plaque « eaux de source ».

4. Stérilisation des eaux

Les solutions adoptées à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ont beaucoup amélioré la situation de l'alimentation en eau. Pourtant le problème de l'eau se pose à nouveau avec acuité dans les années 30 : l'augmentation de la population exige des ressources accrues et, d'autre part, il faut résoudre le grave problème de la pollution croissante des eaux de la Moselle.

On agrandit encore les installations de captation de la Moselle. La galerie captante, déjà agrandie en 1890 et en 1900, atteint en 1931 une longueur de 850 mètres. On améliore également l'usine élévatoire de Messein qui est transformée en 1932 en usine hydro-électrique équipée de groupes électro-pompes.

Pour régler la question de la pollution, la municipalité envisage le traitement de l'eau de la Moselle. A la fin de 1928 des essais de purification par "verdunisation" (utilisation de chlore) sont tentés puis en 1929 on passe à la javellisation des cuves. Néanmoins en 1930, la commission consultative d'hygiène conclut à la nécessité d'une filtration préalable. Un concours est ouvert et en 1931 le procédé Otto, préconisé par la Compagnie des eaux et de l'ozone, est retenu. L'usine de stérilisation est mise en service en janvier 1934. Néanmoins, au cours de certaines crues importantes, l'eau ne présente pas toutes les qualités désirables et une nouvelle phase de travaux doit être entreprise pour traiter l'eau brute turbiste en la faisant passer dans un bassin de coagulation et de décantation avant de l'envoyer dans les filtres.

Des améliorations complètent sans cesse le dispositif : nouveau réservoir de 20 000 m3 à proximité de l'usine Saint-Charles et en 1949, le Service des Ponts -et-Chaussées fait réaliser un barrage automatique à Messein permettant d'agrandir la réserve-amont de la Moselle.

5. Nancy-Thermal

En 1908, l'architecte Louis Lanternier réalise un forage dans le quartier Blandan et découvre à plus de 800 m de profondeur une eau ferrugineuse de grande qualité, naturellement chaude à 37° C. Pour accompagner l'Exposition internationale de l'Est de la France (1909), une installation est édifiée autour de la source : visiteurs et curistes se pressent. En 1911, Lanternier fonde la société Nancy-Thermal et projette casino, thermes, théâtre, restaurant... Les bâtiments (piscine ronde et grand bain) sont achevés en 1913. L'inauguration a lieu le 13 juillet 1914, à la veille de la première guerre mondiale. Durant la guerre, la piscine sert aux élèves et aux militaires voisins et il faut attendre 1919 pour que l'activité thermale reprenne. En février 1934 la source est tarie en raison de la présence d'un bouchon de sel. Des travaux sont entrepris mais abandonnés en octobre 1935. La société connaît alors de graves difficultés financières. La concurrence avec les autres stations thermales et les échecs du classement de Nancy en station hydrominérale ne permettent pas le succès de la société qui disparait en 1945. Selon les termes de la convention passée avec la municipalité, les piscines reviennent alors à la ville.

6. Une question récurrente

La problématique de la demande en eau reprend en 1956 avec la création sur le plateau de Gentilly d'un grand ensemble de logements au lieu-dit "Le Haut-du-Lièvre", dans la partie nord-ouest de la ville. En 1960, la longueur des galeries captantes de Messein passe de 850 à 1 155 mètres.

Le District de l'agglomération nancéienne, créé en 1959, puis la Métropole du Grand Nancy, auront tour à tour la charge de traiter cette question.

En 1985, une nouvelle usine de traitement des eaux (usine Édouard-Imbeaux) verra le jour à proximité de l'ancienne usine Saint-Charles, elle sera agrandie en 2007. En 2019, de nouveaux réservoirs sont créés sous le Parc Richard-Pouille à Vandœuvre avec une capacité de 30 000 m3…

Informations sur l'évaluation

Ont été éliminés brouillons et documents préparatoires, exemplaires multiples, pièces justificatives de comptabilité, marchés de fournitures ou de services, marchés de travaux infructueux, sans suite ou sans intérêt historique patrimonial (env. 10 ml).

Statut juridique

Archives publiques

Communicabilité

Accès conformément à la réglementation en vigueur pour les archives publiques.

Autre instrument de recherche

Répertoire numérique / méthodique dactylogr., 29 p.

Liens

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Sources complémentaires

Sources internes

1. Archives anciennes

- DD 69 : Fontaines (1511-1789).

- DD 70-71 : Fontaines : concessions d'eau accordées à des particuliers (1579-1786).

- DD 78 : Lavoirs communaux (1727-1752).

2. Archives modernes

Sous-série 1 D - Conseil municipal (1789-1982)

Sous-série 2 F - Commerce et industrie (1790-1982)

- 2 F 535 : Exposition internationale de l'Est de la France, Entrepreneurs et industries, concessions, eaux de Moselle (dossier n° XXI) (1908-1909).

Sous-série 2 H - Affaires militaires (1789-1982)

- 2 H 62 : Points d'eau. – Installation sur les communes de Maxéville, Nancy et Villers-lès-Nancy : procès-verbaux d'adjudication (1901).

- 2 H 25 : Casernes, adduction d'eau de source... (1910).

Sous-série 5 I - Hygiène et salubrité (1790-1982)

- 5 I 1-111 : Analyses des eaux, eaux minérales (1806-1973).

Sous-série 1 M - Bâtiments communaux (1790-1982)

- 1 M 60 : Bains et lavoirs (1887-1968).

- 1 M 62-63 : Bains-douches (1937-1966).

Sous-série 3 O - Navigation et régime des eaux (1722-1975)

Sous-série 3 R - Sport et tourisme (1790-1982)

- 3 R 180 : Nancy Thermal (1911-1971).

3. Archives contemporaines

Urbanisme

- 200 W 6 : Assainissement, eau potable : études (1978-1980).

- 200 W 14 : Assainissement, eau potable (1986-1987).

4. Fonds privés

355 Z - Fonds Jean-Paul Philibert (1817-2007)

- 355 Z 8 : Construction d'un aqueduc d'amenée des eaux de la Moselle, expropriation (1878-1904).

5. Fonds figurés

Sous-série 1 Fi - Cartes et plans

- 1 Fi 1230 : [Plan du terrain où est la bassine des eaux de la Cour] (XVIIIe s.).

- 1 Fi 134 : Développement des deux extrémités de l'aqueduc qui conduit les eaux de la chute du moulin de Boudonville dans Nancy (1722).

- 1 Fi 1231-1233 : [Carte de distribution des eaux et des fontaines] (1732).

- 1 Fi 1273 : Carte topographique des jardins, vignes et maisons aboutissant sur le ruisseau de la décharge des eaux de la colline de Boudonville / Mique (1755).

- 1 Fi 1267 : Carte topographique d'une partie du ruisseau et du chemin communal dans le faubourg des Trois-Maisons, lieu-dit de Boudonville / Mique (1791).

- 1 Fi 1553 : Plan de distribution des eaux de sources à Nancy (1899).

- 1 Fi 5054 : [Carte des adductions communales d'eau potable] (mars 1930).

- 1 Fi 5046, 5048 : [Carte des adductions communales d'eau potable] (mars 1933).

- 1 Fi 3147 : [Plan de Nancy : réseaux d'eau] (1934).

- 1 Fi 3148 : Forêt de Haye : recherche d'eau de source (1934).

- 1 Fi 5159 : [Parc de la Pépinière : plan général figurant le réseau d'eau] (1937).

Sous-série 4 Fi - Affiches

- 4 Fi 639 : Place d'Alliance : inauguration de la fontaine restaurée / Ville de Nancy (1986).

- 4 Fi 680 : L'eau source de vie : animations, exposition / Carrefour Santé (2004).

Sous-série 5 Fi - Photographies

- 5 Fi 2030-2039 : [Réservoir des eaux de la Moselle de Saint-Charles : construction] (1932).

- 5 Fi 974 : Réservoirs d'eau filtrés à l'ozone (1937).

- 5 Fi 903-906, 5635-5638, 5693-5697 : Piscine Nancy-Thermal (ca 1970-1979).

- 5 Fi 7677-7679, 7682-7683 : Piscine Nancy-Thermal (ca 1980-1990).

Sous-séries 6 Fi et 106 Fi - Cartes postales

- 6 Fi 904/1 : Le château d'eau (1877).

- 106 FI 1 à 18 : Place Carnot [et le château d'eau] (1903-1930).

- 6 Fi 1467-1468 : Exposition internationale de l'Est de la France : pavillon des villes d'eaux (1909).

- 6 Fi 1784 : Place Carnot : le jet d'eau (ca 1912).

- 6 Fi 175 : Visite des ministres lorrains : sortie de Nancy-Thermal (28 juillet 1912).

- 6 Fi 1786 : La Pépinière : le jet d'eau (ca 1914).

- 6 Fi 2239-2245 : Établissement Nancy-Thermal (ca 1920).

- 6 Fi 1785 : Le jet d'eau de la Pépinière : vue nocturne (ca 1929).

- 6 Fi 905/12 : Place Carnot : le jet d'eau et le monument Carnot (ca 1930).

Sous-série 14 Fi - Placards

- 14 Fi 63 : Ordonnance sur l'interdiction de laver le linge aux fontaines publiques (1731).

- 14 Fi 1753 : Ordonnance concernant les propriétaires qui possèdent une fontaine (1753).

- 14 Fi 65 : Règlement pour les fontaines (1753).

- 14 Fi 67 : Filets d'eau à vendre (1754).

- 14 Fi 69 : Ordonnance concernant la fontaine de Pixérécourt (1760).

- 14 Fi 3707 : Avis sur le service des fontaines (12 décembre 1833).

- 14 Fi 3524 : Fontaines publiques : avis concernant l'arrêt des eaux de Boudonville (15 septembre 1875).

- 14 Fi 2914 : Arrosage pendant le temps des chaleurs (juin 1888).

- 14 Fi 3263 : Adjudication des travaux de construction d'un réservoir d'eau de Moselle à Beauregard (8 juin 1903).

- 14 Fi 3264 : Réadjudication des travaux de construction d'un réservoir d'eau de Moselle à Beauregard (3 juillet 1903).

Sources externes

1. Archives nationales

Sous-série F2 - Ministère de l'Intérieur, administration départementale et communale

- F2 I 931 : Cours d'eau, moulins, usines (1802-1865).

Sous-série F10 - Génie rural et hydraulique

- F10 2984-2989 : Règlements d'eau, barrages et prises d'eau sur les rivières et les cours d'eau du département de Meurthe-et-Moselle (1843-1914).

- F10 5706-5775 : Inventaire des cours d'eau non navigables ni flottables (1861-1902).

Sous-série F14 - Travaux publics

- F14 10068 : Cartes des rivières du département de la Meurthe (XVIIe-XIXe s.).

2. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle

Sous-série 5 M - Santé publique

- 5 M 103 : Surveillance des eaux par l'Institut régional d'hygiène (1928-1939).

Sous-série 7 M - Agriculture

- 7 M 237-238 : Concession d'eau, de sources, etc. à des communes, des industries et des particuliers (1873-1940).

Sous-série 2 O - Dossiers d'administration communale

- 2 O 395 / 17 : Nancy. – Personnel des services de l'eau (1874-1892).

- 2 O 395 / 94 : Nancy. – Fontainerie (an XI-1932). Acquisition et concessions de sources (1819-1895).

- 2 O 395 / 95 : Nancy. – Eaux de source : alentours immédiats de Nancy (1893-1895).

- 2 O 395 / 96 : Nancy. – Eaux de la Forêt de Haye : captation (1893-1895).

- 2 O 395 / 97 : Nancy. – Eau de Moselle : construction d'un aqueduc d'amenée (1874-1880).

- 2 O 395 / 98 : Nancy. – Eau de Moselle : construction d'un second aqueduc (1907-1920).

- 2 O 395 / 99 : Nancy. – Eau de Moselle : amélioration de la distribution et construction du réservoir de Vandoeuvre (1926-1932). Fourniture, concessions, tarifs, dégrèvements (1885-1941). Qualité de l'eau (1910-1914).

- 2 O 395 / 100 Nancy. – Eau de Moselle : réservoir Saint-Charles (1886-1941). Usine municipale de Messein (1891-1937). Eaux de source et de Moselle : réservoirs de Boudonville, Beauregard, Hauts-de-Chèvre, Sainte-Anne et Santifontaine ; élévation de la distribution de l'eau de Moselle dans les quartiers hauts (1875-1937). Eaux : conduites (1900-1912).

- 2 O 395 / 101 Nancy. – Concession accordée par la ville : Nancy-Thermal (1904-1946).

Sous-série 3 S - Navigation intérieure, fleuves, lacs et canaux

- 3 S 5 : Prises d'eau d'irrigation, concessions de force motrice, prises d'eau ménagères (1803-1914).

- 3 S 22-25 : Moulins et usines (1803-1939).

- 3 S 138 : Règlements d'eau (1879-1900). Débouché des hautes eaux à Nancy (1876-1881). Bras de décharge à Nancy (1877-1879).

- 3 S 141-150 : Prises d'eau industrielles et ménagères, rehausses mobiles (1805-1928).

- 3 S 174-184 : Moulins et usines (1800-1914).

- 3 S 558 : Usine de Messein (1875-1916).

Sous série 7 S - Service hydraulique

- 7 S 79 : Service hydraulique, curage, usines, moulins (par commune, 1808-1926).

- 7 S 89 : Service hydraulique : prise d'eau (par commune, 1901-1927).

3. Archives de la Métropole du Grand Nancy

Fonds contemporains (1960-...)

Bibliographie

Ville de Nancy, Rapports présentés au Conseil municipal sur le service des eaux, Nancy, Vve Nicolas et fils, 1870.

Cote BH 298

Ville de Nancy, service des fontaines publiques, des canaux et de la petite voirie, rapport de l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées, directeur du service, Avant-projet de distribution d'eau, utilisation des eaux dérivées de la Moselle, Nancy, Vve Nicolas et fils, 1871.

Cote BH 299

Ritter (Eugène), Les eaux de Nancy au point de vue hygiénique, Nancy, N. Collin, 1879.

Cote BH 1732

Badel (Émile), Nancy ville d'eaux : parc Sainte-Marie, projet d'établissement thermal et piscine populaire, Nancy, Impr. Royer, 1908.

Cote BH 351

Imbeaux (Édouard), Les eaux de Nancy en 1909, Nancy, Dufey, 1909.

Cote BH 1796

Barachon (Charles), L'eau thermo-minérale du parc Sainte-Marie (Nancy), source Lanternier, Nancy, A. Crépin-Leblond, 1911.

Cote BH 1697

Gautier (Armand) et Moureu (Charles), Nancy-thermal : étude de l'eau du parc Sainte-Marie (source Lanternier, à Nancy), Nancy, Impr. A. Colin, 1911.

Cote BH 1967

Sartory (A.) et Michaud (H.), L'eau de Nancy : étude urologique et médicale, Paris, Millot & Antoine, 1911.

Cote BH 1971

Barachon (Charles), La source Lanternier au parc Sainte-Marie (Nancy), Paris, A. Poinat, 1912.

Cote BH 1741

Gautier (Armand), Nancy-Thermal : étude de l'eau du parc Sainte-Marie, Nancy, Impr. Albertus, 1912.

Cote BH 1123

Barachon (Charles) et Thiry (Charles), Les débuts de Nancy-Thermal, Paris, Éd. de la Gazette des eaux, 1913.

Cote BH 1743

Barachon (Charles) et Thiry (Charles), Origine géologique de Nancy-Thermal et des principales sources de la Lorraine, Paris, Éd. de la Gazette des eaux, 1914.

Cote BH 1742

Saleur (Docteur H.), L'eau de Nancy (Parc Sainte-Marie), source Lanternier : ses indications, ses effets, Nancy, Impr. C. André, [ca 1926].

Cote BH 512

Bunau-Varilla (Philippe), Les expériences de Verdunisation à Nancy, Paris, J.-B. Baillière et fils 1931.

Cote BH 1595

Compagnie des eaux et de l'ozone, L'eau pure à Nancy : exposition du VIe Congrès provincial d'hygiène publique et sociale, Nancy, 3-4-5 juillet 1933, Nancy, Rigot et Cie, [1933].

Cote BH 951

Martin (Étienne), L'hydrosystème domestique et urbain à Nancy au XIXe siècle : essai de géographie historique, thèse de géographie, Université Nancy 2, 2010, mis en ligne le 29 mars 2018 (consulté le 7 mars 2021. URL : https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01748812/file/2010NAN21010.pdf)

Martin (Étienne), Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy, Metz, Serpenoise, 2012.

Cote BH 1165.

Conseil d'architecture et d'urbanisme de Lorraine. Fiche sur l'ancien château d'eau Saint-Charles à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) (consulté le 7 juin 2021. URL : https://www.itinerairesdarchitecture.fr/ficheop.php?id=410)

Rédacteur de la description

Réalisé par Marine Margueritat sous la tutelle de Pascale Étiennette dans le cadre d'un stage de 2e année de master en archivistique à l'université d'Angers du 15 février au 11 juin 2021.

Informations sur la description

Répertoire dressé conformément à l'ISAD(G). Indexation conforme aux normes AFNOR et au thésaurus des archives locales en vigueur.

Descripteurs

Sujet : eau
Nom d'organisation : Nancy

Contenu

Informations bibliographiques

Informations de publication

Déclaration de titre

Titre : Eaux
Sous-titre : 3 N
Auteur : Marine Margueritat ; sous la direction de Pascale Étiennette, conservateur en chef du patrimoine

Déclaration de publication

Éditeur : Archives municipales de Nancy
Adresse : Nancy
Date : 2021

Profil

Création : Instrument de recherche produit au moyen du logiciel Arkhéïa Aide au classement de la société Anaphore sarl, version 8-21.9 du mardi 14 juin 2022 . Date de l'export : mercredi 21 décembre 2022 (09:55 h)
Langue : Instrument de recherche rédigé en français
Règles de description : Répertoire dressé conformément à l'ISAD(G). Indexation conforme aux normes AFNOR et au thésaurus des archives locales en vigueur.